Avant de rejoindre HEXAGONE MMA, Salah Elkas a tout connu dans le monde des arts martiaux. Les réussites, les échecs, les podiums, les blessures… Un temps, il a même songé à prendre sa retraite sportive, usé par vingt années passées sur les rings et les tatamis. « Je me suis posé beaucoup de questions. Mais je ne pouvais pas raccrocher comme ça, pas après toutes ces années de sacrifices. Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de laisser ma trace dans ce milieu. » À 32 ans, Salah Elkas revient dans la cage avec une motivation nouvelle, et une expérience bien plus grande qu’à ses débuts. L’instinct guerrier a laissé place à la stratégie, et la fougue à la réflexion. « Je ne ne pense plus comme avant. J’ai compris que dans un combat, ce n’est pas le plus fort qui gagne, c’est le plus intelligent. J’ai changé, et je vais utiliser ça pour aller décrocher la ceinture d’HEXAGONE MMA. »

« J’ai voyagé à travers le monde grâce à la boxe thaï »

Dans la quête de ce nouvel objectif, Salah Elkas ne part pas sans arme. Au contraire. Issu du milieu du grappling, le Parisien s’est également illustré en boxe thaï, où il a obtenu de très bons résultats. Sacré champion national à deux reprises, il a même participé, avec l’équipe de France, aux championnats d’Europe et aux championnats du monde de la discipline. « À cette époque, j’ai voyagé aux quatre coins de la planète grâce à la boxe thaï. Mais j’ai aussi compris qu’il y avait peu de perspectives dans ce sport, et c’est pour ça que je suis retourné au MMA. » Après un passage par la prestigieuse ligue du Bellator puis une rupture des ligaments croisés du genou, Salah Elkas débarque finalement chez HEXAGONE MMA. Un nouveau chemin s’offre à lui.