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« Je viens pour tout casser ! »

Ancien judoka de haut niveau, Alexis Fontes a réalisé une transition réussie vers les arts martiaux mixtes. Après une défaite frustrante en main-event de l’HEXAGONE MMA 14, il sera de retour au sein de l’organisation le 24 mai prochain, à Reims, pour un combat très attendu dans sa ville natale.

Immergé depuis l’enfance dans le monde des arts martiaux, Alexis Fontes s’est toujours frotté au haut niveau. Judo, grappling, MMA… Quelle que soit la discipline, il a expérimenté l’élite et les grands rendez-vous. « Mon sport de cœur, c’est le judo. J’ai commencé à l’âge de trois ans, et à force de travail, j’ai pu intégrer l’équipe de France. J’ai participé à plusieurs tournois internationaux, et il m’est même arrivé de m’entraîner avec Teddy Riner ! » Mais en 2015, ce petit monde s’est effondré : victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, Alexis Fontes a préféré changer de voie pour repartir de l’avant. « La jeunesse avait poussé, je ne prenais plus de plaisir, et il me fallait des nouveaux défis. » Alors, le Rémois s’est essayé au grappling… Résultat : une première saison exceptionnelle, conclue par trois podiums aux championnats de France, d’Europe et du monde. Un véritable coup d’éclat.

« Mon sol est un point fort, c’est indiscutable »

Aujourd’hui, malgré une armoire à trophées bien garnie, l’heure n’est plus au grappling ni au judo. À 32 ans, Alexis Fontes a choisi de faire la synthèse de toute son expérience martiale pour performer dans une nouvelle discipline : le MMA. Spécialiste de la préhension, il a parfaitement su transférer ses qualités dans la cage, et enchaîne maintenant les victoires par soumission. « Mon sol est un point fort, c’est indiscutable, mais il n’est pas encore totalement adapté au MMA. J’ai fait 24 ans de judo, donc j’ai des réflexes ancrés en moi que je dois faire évoluer. » La marge de progression est grande, et Alexis Fontes ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, car désormais, le MMA est au centre de sa vie. « En plus de ma carrière de combattant, je gère une salle d’entraînement de 800 m² à Reims. Ça me demande beaucoup de temps, mais je m’accroche, et je me prépare très durement. Après le résultat frustrant de mon dernier combat, j’ai besoin de prendre une revanche. Je viens pour tout casser ! »