Très expérimenté en pieds-poings, Mohamed El Dwansy ne compte plus les trophées remportés dans des compétitions internationales de taekwondo, de karaté, de kick-boxing et de kung-fu. À 40 ans, l’Égyptien se dédie maintenant au MMA, et enchaîne les victoires avant la limite.

« En Égypte, la plupart des gens qui combattent à haut niveau le font pour l’argent. Moi, je le fais parce que je suis passionné, et par pur esprit martial. » Il faut dire que les sports de percussion ont toujours fait partie de la vie de Mohamed El Dwansy : au cours des trois dernières décennies, le vétéran de quarante ans a écumé les différents circuits de pieds-poings continentaux et accumulé les médailles. Sacré champion d’Afrique en kung-fu et en kick-boxing, multiple vainqueur du championnat d’Égypte de karaté, il a également atteint la 5e place lors des mondiaux de taekwondo, sa plus belle performance à ce jour. « Mon objectif est de me distinguer dans la vie comme dans les arts martiaux. Forcément, l’un va avec l’autre. Dans l’académie de sports de combat que je dirige, je me concentre autant sur le coté sportif que sur le côté moral. »

« J’ai beaucoup de volonté »

En plus d’être un encadrant dévoué, Mohamed El Dwansy reste un combattant de haut niveau, notamment en MMA, sport qu’il pratique depuis 2010. Principalement actif en Afrique et en Asie, l’Égyptien s’avère être particulièrement spectaculaire dans la cage, où il a terminé 9 de ses 10 victoires avant la limite de temps. « Je suis un bon striker, mais j’ai aussi beaucoup de volonté. Je me souviens qu’une fois, lors d’un combat de kick-boxing, je m’étais gravement blessé au bout de seulement 20 secondes. Mais j’avais continué, et je m’étais finalement imposé… C’est ma mentalité. » Un état d’esprit qui lui sera bien utile pour son prochain combat, prévu sur la carte principale d’HEXAGONE MMA 8. « Ça représente un vrai pas en avant, je n’ai encore jamais combattu en Europe. Je suis très impatient de me tester sur une grande scène. »