Le jiu-jitsu dans la peau
Priscila de Souza n’a qu’une seule passion : le jiu-jitsu. Véritable art de vivre, c’est à travers cette discipline que la Brésilienne s’épanouit au quotidien, et définit son style dans la cage. En résulte une athlète particulièrement spectaculaire et avide de soumissions.
En dix années de carrière, Priscila de Souza a eu l’occasion de défier l’élite du MMA féminin. Juliana Velasquez, ancienne championne du Bellator, Roxanne Modafferi, ex-challenger au titre UFC… Autant d’adversaires de référence avec lesquels la Brésilienne de 33 ans a croisé le fer au fil de ses 22 combats professionnels. Forcément, il est rare qu’un tel parcours ne soit pas émaillé de quelques revers. Mais dans le cas de Priscila, c’est surtout l’agressivité et le taux de finitions qui ressortent de son palmarès. Sept victoires par soumission et deux par K-O, un total rare dans les petites catégories de poids, d’autant plus chez les femmes. Cette propension à éviter la décision des juges découle d’un jiu-jitsu rondement maîtrisé que la Brésilienne pratique et enseigne à Duque de Caxias, en périphérie de Rio de Janeiro.
« Le jiu-jitsu est une véritable thérapie »
« C’est ma passion, mais c’est encore plus que ça », explique-t-elle entre deux cours sur les tatamis. « Ma vie est organisée et définie par ce sport. Le jiu-jitsu est une véritable thérapie, il apporte autant au corps qu’à l’esprit. Je vois tellement de personnes se transformer au fil des mois de pratique, c’est ça qui me rend heureuse. » Un art de vivre qui se répercute aussi sur sa personnalité. « Priscila est animée », décrit son principal partenaire d’entraînement. « En tant que femme, elle est forte et intense dans tout ce qu’elle fait. Dans les combats, elle donne tout son cœur. » Douée, travailleuse, et soucieuse du détail. « Je repense souvent à mes erreurs, aux combats que j’ai pu perdre à cause de petites choses », reprend-elle. « Mais ça me pousse à m’améliorer en permanence ! »