Paul Marconnie a toujours été un athlète. Avant de se consacrer au MMA, le Français évoluait dans le monde professionnel du rugby, où il se destinait à une belle carrière d’ailier, rapide et puissant. « Je faisais partie des espoirs de l’Aviron bayonnais. À cette époque, j’étais une machine physique ! Mais à cause d’une grosse blessure, j’ai dû arrêter, et je me suis tourné vers les sports de combat. » Compétiteur dans l’âme, rompu au haut niveau, Paul Marconnie n’a jamais considéré le MMA comme un loisir. À peine un an après ses débuts dans la cage, il enchaînait déjà les victoires expéditives sur le circuit pro. « On ne s’en rend pas forcément compte, mais le rugby est un vrai sport de combat, ça m’a beaucoup servi dans ma transition. Depuis que j’ai six ans, tous les week-ends, j’ai pris l’habitude de faire la guerre sur le terrain, quelles que soient les conditions météo ! Ça forge le physique et le caractère. »

« En combat, je suis très rugueux »

Aujourd’hui âgé de 36 ans, Paul Marconnie n’a rien perdu de sa hargne. Avec 100 % de victoires par finalisation en carrière, dont une seule après le premier round, le Français affiche un style aussi spectaculaire qu’efficace. « En combat, je suis très rugueux, donc ça finit toujours par un K-O ou par une soumission. » D’ailleurs, au fil des années et des entraînements, Paul Marconnie a fait du combat au sol sa principale spécialité. Sacré champion de France de grappling, il a côtoyé les meilleurs, et perfectionné son style aux quatre coins de la planète. « Pendant des années, j’ai voyagé un peu partout dans le monde. Australie, Thaïlande, Malaisie, Pologne, Irlande… J’ai pu découvrir des méthodes d’entraînement très différentes, et rencontrer beaucoup d’excellents combattants. » Plus récemment, c’est aux côtés de Benoît Saint-Denis, star montante de l’UFC, que Paul Marconnie a effectué sa préparation. Un atout de marque, qui pourrait s’avérer payant.