Depuis son adolescence, Anas Kamal n’a qu’un seul rêve : « devenir combattant professionnel et me produire dans les plus grandes organisations ». Entre ses premières leçons de kick-boxing, à l’âge de 12 ans, et ses débuts prometteurs en MMA, le jeune homme a tout fait pour atteindre son objectif, et se concentre aujourd’hui « à 100 % » sur les arts martiaux. « Je donne quelques cours de boxe et de lutte pour les enfants, ça me permet d’être tous les jours à la salle, et d’avoir beaucoup de disponibilités pour m’entraîner. » Un emploi du temps optimisé, conçu dans le but de passer le plus de temps possible sur les tatamis de la Great Britain Top Team, référence anglaise en matière de MMA. « C’est l’endroit idéal pour n’importe quel combattant professionnel. Comme il y a beaucoup d’athlètes de l’UFC ou du Bellator, l’environnement est particulièrement compétitif. »

« Je n’ai pas d’autre passion que le MMA »

À 23 ans, Anas Kamal a bien conscience de tous les sacrifices requis par le haut niveau. Mais il s’y plie sans mal. « Je n’ai pas d’autre passion que le MMA. Je fais tout pour progresser, pour performer, et pour subvenir aux besoins de ma famille. » Et même si la route est encore longue, le jeune homme d’origine marocaine a déjà un palmarès prometteur, fait de 3 victoires par K-O au premier round sur ses 4 succès en carrière. « Je viens du kick-boxing, j’ai fait une vingtaine de combats amateurs dans cette discipline, mais pourtant, j’ai un profil très complet. Je suis dangereux partout, quel que soit le domaine recherché par mon adversaire ! »