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D’arbitre amateur à combattant star

Sacré champion d’HEXAGONE MMA dans la catégorie des poids moyens, Matthieu Letho Duclos s’est hissé jusqu’aux Dana White’s Contender Series -l’antichambre de l’UFC- et revient désormais en France défendre sa ceinture. Première étape : l’HEXAGONE MMA 23, le 10 janvier 2025, au Zénith de Paris.

Il a connu une ascension spectaculaire, et doit maintenant la confirmer. Recruté par HEXAGONE MMA en 2022, Matthieu Letho Duclos s’est fait un nom en moins de deux ans, passant du statut d’espoir à celui de ténor, appelé à combattre devant Dana White, le boss de l’UFC. Désormais, le Nordiste est de retour sur le sol français, et compte bien enchaîner les victoires chez HEXAGONE MMA pour retrouver le chemin de l’Amérique ! “Je n’ai pas réussi mon premier gros test, mais j’ai beaucoup appris. Maintenant, l’objectif est simple : combattre et gagner, pour que le schéma se reproduise.” Quoi qu’il en soit, à 29 ans, Matthieu Letho Duclos est sur les bons rails. Grâce à son punch inné et aux conseils techniques de Daniel Woirin -coach français de renommée internationale- il a construit un style ultra spectaculaire, qui fait des ravages dans la cage. Preuve en est : cinq de ses six victoires ont été remportées avant la limite !

“Tout ce qui compte, c’est que l’adversaire soit fort ”

Mais paradoxalement pour un combattant de ce niveau, c’est en tant qu’arbitre que Matthieu Letho Duclos a développé son image et sa popularité. En effet, depuis 2018, il officie lors de combats amateurs, dans des vidéos qui cumulent chacune plusieurs millions de vues, sur la chaîne Youtube « IbraTV ». “Je n’avais jamais fait d’arbitrage avant, donc je me suis calqué sur ce que je voyais au haut niveau. Aujourd’hui, j’ai beau être un combattant professionnel, les gens m’associent encore à ça. Mais ce n’est pas grave ! Si on m’appelle “l’arbitre”, et que l’arbitre casse des gueules, c’est pas mal non ?” Décontracté et talentueux, Matthieu Letho Duclos peut également compter sur son mental de fer dans sa quête des sommets. Pour lui, pas question d’esquiver la difficulté : la cage est faite pour se défier. “Je me fiche de qui j’affronte. Tout ce qui compte, c’est que l’adversaire soit fort et qu’il s’entraîne dur !”