Mauvais joueur de ballon, mais bon combattant. À l’origine, c’est pour se démarquer de ses frères -tous plus doués que lui au football- que Gergely Csibi a débuté les arts martiaux. « Je voulais trouver ma place dans la fratrie, et montrer que je pouvais réussir quelque chose. Du coup, je me suis inscrit à la lutte. » Finalement, le jeune Hongrois a fait encore plus d’étincelles que prévu, puisqu’il a réussi à se frayer un chemin vers le haut niveau, et réalise actuellement un début de carrière prometteur en MMA. « J’ai remporté toutes les compétitions amateures dans mon pays. Et à 18 ans, j’ai fait mon premier combat professionnel. » Même s’il a pu brûler quelques étapes dans sa construction de carrière, en se lançant très tôt dans le grand bain, Gergely Csibi n’en reste pas moins un combattant polyvalent, qui a fait ses armes dans de nombreuses disciplines en parallèle de ses débuts en MMA.
« Il faut d’abord battre mon prochain adversaire »
« Je possède plusieurs titres de champion national en kick-boxing, grappling et sambo. Pratiquer tous ces sports différents, ça a fait de moi un combattant complet. » Capable d’enchaîner les amenées au sol autant que de placer des K-O au premier round, le Hongrois de 26 ans s’est en effet construit comme un véritable artiste martial, sans négliger aucune compétence. « Je voulais plus de liberté dans mes combats, c’est pour ça que j’ai choisi le MMA. Alors, mon style dépend du contexte, et évolue en fonction de l’adversaire que j’ai en face de moi. Je m’adapte. » Très mature et réfléchi dans son approche des arts martiaux, Gergely Csibi se projette avec réalisme sur la suite de sa carrière. « Évidemment, j’ai de gros rêves. Mais j’y vais étape par étape : il faut d’abord remporter mon prochain combat. »