Il est le premier homme à avoir battu Cédric Doumbe ! Véritable talent du pieds-poings français, Raphaël Mebenga cumule les titres et les faits d’armes, conséquence de vingt années passées au plus haut niveau. « J’ai commencé par le kick-boxing dans les années 2000, puis je me suis dirigé vers le K1 et la boxe thaï, parce que ça prenait de l’ampleur. Aujourd’hui, je me lance dans le MMA, c’est la suite logique de ce parcours. Je me rapproche du sport de combat le plus complet. » À 38 ans, Raphaël Mebenga sait qu’il s’attaque à un défi de taille, mais travaille intelligemment, afin de rattraper son retard dans les disciplines de préhension. Un seul objectif : être prêt le jour-j. « Ce premier combat n’arrive pas trop tôt. Je suis bien entouré, et je me suis déjà testé avec plusieurs partenaires de très bon niveau. Quand on se lance dans le MMA, il faut respecter ce sport, et être très sérieux dans son travail. Je n’ai rien négligé, j’ai même pris le temps d’adapter ma boxe. »

« Je vois ça comme un combat supplémentaire »

Car malgré ses progrès en lutte et au sol, Raphaël Mebenga reste avant tout un striker d’élite. Sacré champion du monde WKN de muay thaï en 2016, il a écumé les compétitions prestigieuses, et s’est forgé une belle réputation sur les rings. Dubaï, Suisse, Espagne, Italie… Le Français a combattu à travers le monde, et compte bien faire parler son expérience dans la cage, le 24 mai prochain, à Reims. « Un nouvel adversaire se dresse sur mon chemin. Donc je me prépare, et je fais ce qu’il y a à faire. Même si les règles changent, je vois ça comme un combat supplémentaire. Rien de plus. » Sage et méthodique, Raphaël Mebenga ne se laisse déstabiliser ni par l’enjeu, ni par la nouveauté. Rien d’étonnant : au fil de sa carrière, il a connu les victoires, les défaites, et les combats engagés, comme lors de son succès mémorable face à Cédric Doumbe. Une nouvelle guerre l’attend.