“Mon challenge, c’est la jeunesse !”

Djibril Ehouo cover

Ancien footballeur professionnel, devenu champion d’Europe de muay thaï, Djibril Ehouo s’attaque encore à un nouveau défi. Le 21 décembre prochain, il effectuera ses débuts dans la cage à l’occasion de l’HEXAGONE MMA 22. Son objectif, à 40 ans : faire trembler la jeune génération !

Djibril Ehouo a connu deux vies bien différentes. Avant de devenir un combattant d’élite -en pieds-poings puis en MMA-, il s’est d’abord consacré au football, à un niveau professionnel. Italie, Sicile, Allemagne, Malaisie, Belgique… Au gré des contrats, le Français a fait le tour du monde, jusqu’à se lasser de cette itinérance. “Quand j’ai eu 25 ans, je me suis fixé une limite. Je me suis dit que si je ne trouvais pas de situation stable dans une équipe, il fallait que j’arrête.” La fin d’un livre a permis d’en ouvrir un nouveau : celui des arts martiaux. Lancé dans le monde du pieds-poings, Djibril Ehouo s’est alors fait un nom en muay thaï (double champion de France et d’Europe) mais également en kick-boxing, où il a frôlé l’exploit, en combattant pour la ceinture mondiale du Bellator. “C’est là que j’ai commencé le MMA. J’avais boxé les meilleurs, j’étais allé aux quatre coins du monde, et j’ai voulu passer à autre chose.”

“Il faut de la patience et de l’humilité pour changer de discipline”

Ainsi, Djibril Ehouo s’attaque encore à un nouveau défi. À 40 ans, il s’apprête à disputer son premier combat professionnel dans la cage, le 21 décembre prochain, sur la carte de l’HEXAGONE MMA 22. “Il faut de la patience et de l’humilité pour changer de discipline comme ça. En muay thaï, j’étais la tête du club, et quand j’ai commencé le MMA, je me faisais jeter par terre par tout le monde. Les débuts étaient durs, mais j’ai travaillé mes lacunes, et maintenant, je ne sens plus le danger.” Déterminé, le vétéran attend la nouvelle garde de pied ferme… “Mon challenge, c’est la jeunesse ! Tous ces gens plein de fougue, je dois les affronter pour me faire respecter. Dans ce sport, c’est important d’avoir un nom.”

Partager