Le jiu-jitsu dans le sang

Spécialiste du combat au sol, où il a performé à haut niveau, Quentin Arola est reconnu pour ses soumissions spectaculaires plus que pour ses talents de boxeur. Son prochain combat, dans la cage d’HEXAGONE MMA, est l’occasion parfaite de prouver qu’il n’a pas qu’une seule corde à son arc.
Alors que sa carrière de combattant a débuté en 2017, peu après ses premiers entraînements, Quentin Arola aurait dû commencer les arts martiaux mixtes bien plus tôt. En tout cas, c’est ce qu’il souhaitait. « Quand j’avais 17 ans, je voulais vraiment faire du MMA. Mais un jour, je suis tombé par hasard sur un cours d’essai de jiu-jitsu, et j’ai vraiment adoré. Du coup, j’ai laissé tomber mon envie initiale, et je me suis consacré au sol », explique-t-il, deux décennies plus tard, aujourd’hui âgé de 34 ans. Tombé amoureux de l’art martial brésilien et de ses valeurs, Quentin Arola a atteint le haut niveau en jiu-jitsu, cumulant deux titres de champion de France et une demi-finale européenne en ceinture marron, avant d’obtenir sa ceinture noire. Finalement, en 2017, le MMA est inévitablement revenu sur la table. « Je ne ressentais plus vraiment d’adrénaline après dix ans de compétitions de sol. En plus, j’avais vraiment envie de combattre en MMA, j’ai toujours voulu essayer. »
« Je veux montrer que j’ai progressé en boxe »
Après le style stéréotypé adopté à ses débuts, et uniquement basé sur la recherche de la soumission, Quentin Arola s’est progressivement mué en un combattant complet. « À l’époque, peu importe ce qu’il se passait, je tirais la garde, parce que je suis très dangereux sur le dos. Mais maintenant, je veux montrer que j’ai progressé en boxe, et que j’arrive à tenir face à des bons strikers debout. » Le Sudiste souhaite également profiter de sa première apparition dans la cage d’HEXAGONE MMA pour apporter plus de structure à sa carrière. « Quand j’ai commencé, j’acceptais un peu tous les combats. On me proposait de voyager, de vivre des expériences, donc j’étais très content. Mais ça m’a aussi fait défaut : je faisais mon cutting tout seul, sans rien y connaître, c’était un peu n’importe quoi. Là, cette fois, je n’aurai aucune excuse ! »