Thomas Glot voit le sport comme une véritable science. Diplômé d’une école d’ingénieurs, il applique à l’entraînement certains concepts étudiés dans ses manuels scolaires. « On m’a appris à être méthodique et rigoureux. Pour moi, les arts martiaux sont un très gros projet dans lequel il faut gérer chaque petit détail. La musculation, la nutrition, le sommeil… » À seulement 23 ans, le Français fait preuve d’une grande implication dans son approche des sports de combat. Réaliste, il sait aussi que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. « Très vite, j’ai compris que je voulais vivre du MMA. Mais je me suis aussi rendu compte que la carrière d’un combattant était risquée, et qu’il ne fallait pas négliger la vie professionnelle. C’est important d’avoir un plan B. » Ingénieur diplômé, Thomas Glot peut désormais dormir sur ses deux oreilles, et œuvrer pour sa réussite sportive…
« Très tôt, j’ai pu découvrir le haut niveau »
Au global, la construction de carrière du Français est un véritable modèle du genre. Malgré son jeune âge, Thomas Glot fait preuve d’expérience et de maturité, deux qualités acquises en grande partie grâce aux compétitions amateures. « Très tôt, j’ai pu découvrir le haut niveau. Avant de commencer chez les pros, j’ai participé aux championnats d’Europe et aux championnats du monde amateur. C’est un circuit extrêmement formateur, dont j’ai tiré beaucoup de bonnes choses. » Testé face aux meilleurs, Thomas Glot a également pu corriger ses points faibles, et dispose aujourd’hui d’un style très complet, qui constitue son principal point fort. « Plus je progresse, plus j’équilibre les curseurs. Lutte, sol, boxe… Dans la cage, je veux que mon adversaire se sente en danger peu importe le domaine. Je suis un pur combattant de MMA ! »