La réflexion au service des arts martiaux
Méthodique et rigoureux, Thomas Glot retranscrit dans les arts martiaux une partie de son savoir d’ingénieur. Musculation, nutrition, sommeil… Rien n’est laissé au hasard à l’aube de ses grands débuts au sein d’HEXAGONE MMA, prévus le 7 septembre prochain, à Nantes.
Thomas Glot voit le sport comme une véritable science. Diplômé d’une école d’ingénieurs, il applique à l’entraînement certains concepts vus dans ses manuels scolaires. « On m’a appris à être méthodique et rigoureux. Pour moi, les arts martiaux sont un très gros projet dans lequel il faut gérer chaque petit détail. La musculation, la nutrition, le sommeil… » À seulement 22 ans, le Français prend les choses très au sérieux, et fait preuve de beaucoup de minutie dans son approche des sports de combat. « J’ai commencé le MMA à 13 ans, et très vite, j’ai su que je voulais faire ça toute ma vie. Mais en parallèle, je me suis bien rendu compte que la carrière d’un combattant était très risquée, et qu’il ne fallait pas négliger la vie professionnelle. » Pragmatique, Thomas Glot a réussi à concilier ses études avec ses débuts dans la cage, et peut maintenant se consacrer plus sérieusement à sa carrière. « À l’avenir, je vais mettre un gros accent sur le MMA, tout en gardant une activité d’ingénierie dans mon emploi du temps. D’ici deux ans, on verra si ça a porté ses fruits. »
« Si j’avais su, j’aurais attendu avant de passer chez les professionnels. »
Malgré son jeune âge, Thomas Glot fait preuve de beaucoup de maturité, et ses dix années de pratique du MMA n’y sont sûrement pas pour rien. « J’ai commencé très jeune. En plus, j’ai eu l’occasion de me former sur le circuit amateur, et ça m’a énormément apporté ! D’ailleurs, si j’avais su, je pense que j’aurais attendu encore un peu plus avant de passer chez les professionnels. » En effet, avec l’équipe de France de MMA, Thomas Glot a pu participer aux championnats d’Europe ainsi qu’aux championnats du monde IMMAF, la référence internationale. « Ça m’a permis de voir le haut niveau, et de faire des ajustements. À l’époque, je comptais uniquement sur le pieds-poings, et je manquais de lutte. Mais je suis tombé sur un Russe qui a pourri le combat, et je n’ai rien pu faire. Donc on a travaillé ça, et maintenant, je dirais même que c’est un de mes points forts. » Chuter, apprendre, et progresser.