Adaptation réussie
Contrairement à la grande majorité des combattants, Kacper Brozdziak ne rêve pas d’UFC. Son objectif de vie tient également en trois lettres, mais ce sont celles du KSW.
Logique : en tant que Polonais, il espère un jour pouvoir s’illustrer chez lui, devant un public particulièrement connaisseur et amateur de sports de combats. Car là-bas, le MMA est une véritable religion. « Le football reste le sport numéro 1, mais il n’empêche que tout le monde aime les arts martiaux. En tant qu’athlète, on est vraiment reconnus. » Ainsi, en Pologne, beaucoup de jeunes garçons poussent la porte d’une salle d’entraînement à l’adolescence, pour apprendre à se défendre. C’est justement ce parcours qu’a suivi Kacper Brozdziak, aujourd’hui âgé de 27 ans.
« Je peux me battre au sol, debout, ou dans n’importe quelle autre position »
« J’ai commencé par la boxe, ensuite je suis passé au kick-boxing, et un peu avant mes 18 ans, je me suis mis au MMA. C’est plus complet, plus intéressant, et ça aide à se sentir en confiance quand on marche dans la rue la nuit ! La boxe, ce n’est pas suffisant. » Pour adapter son style de striker à l’exigence des disciplines de préhension, l’ancien postier est tombé au bon endroit. Car la team Mighty Bulls, où il s’entraîne, est un lieu de référence chapeauté par Grzegor Jakubowski, le premier Polonais à avoir combattu dans les règles du MMA. « Chez nous, c’est une légende. » Le cadre est idéal pour la progression, d’autant que Kacper Brozdziak y côtoie également Sebastian Przybysz, l’ancien champion des poids coqs du KSW. Et le travail semble payer. « J’ai réussi à m’adapter. Maintenant, je peux me battre au sol, debout, ou dans n’importe quelle autre position. »