Si Chemss-Eddine Djeffal est aujourd’hui combattant professionnel, c’est en partie le fruit du hasard. Car malgré ses aptitudes évidentes, le jeune homme de 24 ans n’a jamais rêvé de faire carrière dans les arts martiaux. « Quand j’étais petit, j’ai terminé troisième aux championnats de France de lutte libre. Mais je n’aimais pas spécialement ça. C’est mon père qui me poussait à faire ce sport, donc dès que j’ai pu, j’ai arrêté. » Même sa rencontre avec le MMA, quelques années plus tard, n’a pas fait l’effet d’un coup de foudre. « Il fallait que je fasse quelque chose pour me canaliser. Donc je me suis inscrit dans une salle qui enseignait un peu toutes les disciplines. Je n’étais pas spécialement impliqué, mais quand j’ai fait mon premier combat, j’ai eu un déclic, et j’ai commencé à apprécier le MMA. » Conquis par la foule, l’ambiance, et la dureté de la confrontation, Chemss-Eddine Djeffal a changé sa vision des choses, et choisi de se lancer sérieusement dans une carrière de combattant.
« J’ai une bonne marge de progression »
Aujourd’hui, après trois victoires dans la cage et autant de finitions dès la première reprise, Chemss-Eddine Djeffal s’impose comme l’un des poids lourds français les plus prometteurs. Mais pour lui, le chemin est encore long. « Je n’ai que deux ans de pratique du MMA derrière moi. Donc j’ai une bonne marge de progression. Combattre à l’HEXAGONE MMA, c’est un bon moyen de me développer, de construire une image, et de gagner en visibilité. » Pour performer sous le feu des projecteurs, Chemss-Eddine Djeffal pourra compter sur son bon niveau de lutte, évidemment, mais également sur son tempérament bagarreur, qu’il libère pleinement à chaque combat. « Je suis quelqu’un de nerveux. Ça m’a causé des problèmes dans la vie, mais quand je suis dans la cage, au contraire, c’est un vrai point fort. Je lâche tout et j’y vais à 200 % pour détruire mon adversaire. »