Aussi loin qu’il se souvienne, Kevin Del a toujours rêvé de MMA « J’ai regardé ma première cassette à l’école primaire, c’était fascinant ! » Mais avant de se lancer dans la cage, le Français a soigneusement posé ses pions, accumulant de l’expérience dans des disciplines parallèles : karaté, full-contact, boxe thaï, jiu-jitsu… « En fait, quand j’étais jeune, je faisais en fonction de ce qui était proposé près de chez moi. Mais avec l’optique de trouver le sport le plus complet possible, afin de me rapprocher du MMA. Plus il y avait de coups autorisés, mieux c’était ! » Maintenant qu’il a définitivement transitionné vers les arts martiaux mixtes, Kevin Del se définit plutôt comme un puriste, davantage attiré par le simple fait d’entrer dans une cage que par la lumière qui s’y attache. « Je n’ai jamais eu de manager, et je n’ai jamais eu l’ambition de faire une carrière professionnelle. Ça a toujours été du bonus. Si le MMA avait été légalisé en France il y a longtemps, peut-être que j’aurais tenté de m’y consacrer pleinement. Mais c’est arrivé trop tard. »
« J’ai pris une longue pause pour m’occuper de ma fille »
Alors, à 36 ans, il jongle aujourd’hui entre sa vie de famille, sa vie professionnelle, et sa vie de combattant. « J’ai pris une longue pause pour m’occuper de ma fille, c’est ça qui passe avant tout ! » Le fait est qu’une fois sous le feu des projecteurs, Kevin Del déçoit rarement, et s’illustre notamment au sol, son domaine de prédilection. Ceinture marron de jiu-jitsu brésilien, il a acquis la majorité de ses victoires dans la cage par soumission, dont la dernière en à peine plus d’une minute. « Je pense quand même être un combattant complet, il n’y a pas un seul domaine du MMA que je crains. D’ailleurs, je ne refuse aucun adversaire, plus les gars sont réputés, mieux c’est ! » Le prochain défi s’annonce tout de même particulier puisque Kevin Del -originaire de Côte d’Or- évoluera à domicile lors de l’HEXAGONE MMA 14, prévu le 10 février 2024 au Palais des sports de Dijon. Une opportunité rêvée.