Chez elle, pas de “trash-talk” ni de coup de sang. Même si le MMA est un show, Alice Michalkiewicz avance sans faire de vagues, attachée aux valeurs qui composent sa discipline. “Je ne suis pas quelqu’un de violent. Je me bats, certes, mais je me considère surtout comme une artiste martiale. Et le respect a toujours été à la base des arts martiaux !”
Alors, depuis 2017, Alice Michalkiewicz affûte ses armes, animée par l’idéal du combat total. Arrivé par hasard, le MMA fait désormais partie de son identité… “À l’époque, je m’étais juste lancé le défi de faire un combat, pour voir si j’étais vraiment faite pour ça. Au final, j’ai laissé mon adversaire en sang, et j’ai adoré l’expérience !”
“Du matin au soir, je suis sur les tatamis”
Mais malgré la passion, la vie de combattante n’est pas une chose aisée. Pour Alice Michalkiewicz, le MMA a mis du temps à payer, et demandé une belle dose de résilience ! “À l’époque, pour une femme, c’était très compliqué de trouver des combats. Donc j’acceptais tout, mais j’avais quand même un travail alimentaire à côté. J’ai été factrice, caissière…” Aujourd’hui, la donne a un peu changé. À 29 ans, la jeune femme s’entraîne toujours dans son petit club de Menton, sur la Côte d’Azur, mais elle consacre désormais tout son temps à la pratique sportive. “Du matin au soir, je suis sur les tatamis !”