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« Je boitais, mais j’avais le sourire »

Animé par une profonde passion du MMA, Mohammed Rouziq a quitté l’école avant le baccalauréat pour se consacrer uniquement à sa carrière de combattant. Un choix risqué, qu’il devra justifier le 2 juin prochain, à Paris, sur la carte très attendue de l’HEXAGONE MMA 17.

Pour lui, c’était « le MMA ou rien ». Pratiquant d’arts martiaux depuis son plus jeune âge, Mohammed Rouziq, 22 ans, a quitté l’école très tôt pour tenter de devenir combattant professionnel. Un choix qu’il ne regrette pas aujourd’hui, alors que sa carrière est sur la pente ascendante, et qu’il combattra prochainement sur la carte très attendue de l’HEXAGONE MMA 17. « Si je retournais en arrière, je prendrais la même décision, sans hésiter ! Tout le monde n’est pas fait pour les études. Moi, quand j’ai commencé le MMA, je rentrais de l’entraînement en boitant, mais j’avais le sourire. C’est là que j’ai compris que je voulais faire ça toute ma vie. » Pour Mohammed Rouziq, ce parcours singulier, sans possible retour en arrière, est également une source de motivation. « Je n’ai pas vraiment de plan B, donc je n’ai pas le droit d’échouer. En plus, j’ai envie de montrer aux gens qui m’entourent que je peux réussir sans l’école. »

« Mon père était ceinture noire de karaté »

Au-delà de sa détermination, le Français peut également compter sur une véritable expérience des arts martiaux dans sa quête de haut niveau. Éduqué par un passionné de karaté, Mohammed Rouziq a d’abord suivi la voie du père pendant une dizaine d’années, avant de se découvrir un goût pour le MMA. « Comme mon père était ceinture noire de karaté, je l’ai toujours vu s’entraîner à la maison. C’est lui qui m’a embarqué dans les sports de combat. » Médaillé aux championnats de France en kumite et en kata, Mohammed Rouziq utilise aujourd’hui son expérience des tatamis pour performer dans la cage. Explosif et précis, il a d’ailleurs remporté ses deux dernières victoires par K-O technique, dont une en l’espace de quelques dizaines de secondes ! Les promesses sont là… même si le chemin est encore long.