Face à l’exigence des pros
En MMA, le monde amateur et le monde professionnel sont séparés d’un gouffre. Weronika Eszer l’a appris à ses dépens.
Malgré un excellent parcours (13-2) sur les circuits amateurs polonais et européens, la jeune femme s’est heurtée à un mur pour ses débuts dans le grand bain. « Il y a beaucoup de différences. Par exemple, le fait de passer de un à trois rounds ! Mais j’ai appris de mes erreurs, j’ai progressé, et maintenant, j’ai envie de convertir ça chez les pros », s’encourage-t-elle. Il faut aussi dire qu’elle n’a pas choisi la facilité : un premier combat au KSW, l’une des meilleures ligues du continent, ce n’est pas le tremplin le plus évident à digérer.
« C’est dans mon ADN, je suis faite pour cette vie. »
Mais pour autant, Weronika Eszer possède bien des armes, et sait qu’elle a tout pour performer au plus haut niveau. Ceinture noire de judo -sport qu’elle pratique depuis l’enfance-, la Polonaise a particulièrement travaillé le jiu-jitsu depuis sa transition vers le MMA. « Le jeu au sol, c’est vraiment mon point fort », explique la jeune combattante de 24 ans, qui se définit également comme une « sportive hyper-active », passionnée par l’entraînement. « Je viens d’une famille de sportifs, je fais du sport depuis que je suis née, j’ai fait des études dans le monde du sport… C’est dans mon ADN, je suis faite pour cette vie. » Ça tombe bien, une carrière lui tend les bras.