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Combattant et porte-drapeau

Alors qu’il surfe sur une superbe dynamique sportive, Benjamin Molnar fera ses débuts dans la cage d’HEXAGONE MMA le 26 janvier prochain, au Zénith de Paris. L’occasion de représenter fièrement la Hongrie, son pays d’origine, et de contribuer au développement des arts martiaux mixtes là-bas.

Depuis qu’il enchaîne les bons résultats dans la cage, Benjamin Molnar s’est fixé une mission : « montrer au monde que les Hongrois sont des vrais combattants, qui répondent présent à chaque défi ». Mais s’il représente fièrement son pays à l’international, le père de famille de 34 ans lutte aussi pour faire évoluer l’image des arts martiaux mixtes chez lui, en Hongrie. « J’ai commencé le MMA à une époque où c’était un sport très peu populaire dans mon pays. Aujourd’hui, j’aimerais que le public s’y intéresse autant qu’aux sports de ballon, et qu’à l’avenir, beaucoup de combattants hongrois puissent émerger. » Animé par cette vision patriotique, Benjamin Molnar travaille dur pour montrer l’exemple, et continuer de performer sur la scène professionnelle. « Je suis un athlète à temps plein, ça me facilite la vie », explique-t-il. « C’est plus pratique, et c’est très appréciable ! »

« J’espère que le public de Paris va apprécier ! »

Aujourd’hui sportif de haut niveau, Benjamin Molnar doit son parcours à la découverte -un peu par hasard- des arts martiaux mixtes. « Mes parents m’ont inscrit à la lutte quand j’étais petit. À l’âge de 18 ans, j’ai voulu gagner un peu d’argent, et tirer profit de mes heures d’entraînement. C’est comme ça que j’ai découvert le MMA, et que j’ai commencé ma carrière professionnelle. » Des petits cachets aux primes plus conséquentes, Benjamin Molnar a gravi les échelons en s’appuyant sur sa spécialité : la préhension. Lutteur de formation, champion d’Europe de grappling… Le Hongrois a parfaitement transféré ses qualités dans la cage, au point de finir la majeure partie de ses combats par soumission. « Je peux aussi me battre debout, mais mon style repose vraiment sur la lutte et les finitions au sol. J’espère que le public de Paris va apprécier ! »