Contrairement à bon nombre d’autres combattants professionnels, Boualem Sahraoui, n’a pas toujours rêvé de MMA. Loin de là. « Je n’étais pas spécialement sportif avant de commencer les arts martiaux. Quand un de mes amis m’a proposé de venir dans son club, je l’ai suivi juste pour passer le temps. À l’époque, je regardais quelques combats à la télé sans forcément être fan. » Mais il l’assure aujourd’hui, à 22 ans : « la passion vient progressivement ». Dans son cas, le déclic remonte plus précisément à 2019. « Un jour, mon coach m’a demandé si je voulais combattre. J’ai dit oui, et en arrivant chez moi, j’ai vu qu’il m’avait envoyé un billet d’avion pour Manchester ! Moi, je pensais que ça allait se passer en région parisienne. Donc j’ai combattu en Angleterre, j’ai perdu, et ça m’a donné la rage. »
« Je ne peux pas tout plaquer, je suis encore à l’école »
Depuis, les sorties dans la cage s’enchaînent, et Boualem Sahraoui dédie au MMA une part de ses journées qui ne cesse de croître. « Ça me prend beaucoup de temps, mais je ne peux pas tout plaquer pour ça, je suis encore à l’école. » Étudiant en cybersécurité, il a choisi d’assurer ses arrières avant, peut-être, de larguer les amarres. « Jusqu’à très récemment, mes collègues de travail ne savaient pas que j’étais combattant ! Quand je leur ai annoncé, ils m’ont dit qu’ils pensaient à tout sauf à ça ! », s’amuse le jeune homme. Pourtant, Boualem Sahraoui est un combattant dans l’âme, ambitieux, et jamais avare de défis. Son style ? « C’est la bagarre ! »