À pas de géant
Ancien judoka de haut niveau, Adel Khaldoune a finalement choisi de faire carrière dans les arts martiaux mixtes. Doué, et particulièrement investi dans son nouveau projet, il aura l’occasion de faire ses preuves à domicile, le 4 août prochain, aux Arènes de Béziers.
Même s’il pratique le MMA depuis moins de deux ans, Adel Khaldoune a déjà l’expérience du haut niveau : ceinture noire de judo, il a longtemps fait partie de l’équipe nationale, et s’est imposé à deux reprises lors des championnats de France 1ère division. Une véritable performance au regard de la densité de compétiteurs. « J’étais bon, mais je ne voulais pas vivre du judo. Donc au moment où j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’INSEP, j’ai pris un chemin différent en changeant de sport. Comme j’ai toujours été attiré par la boxe anglaise, j’ai combiné ça avec le judo, et je me suis dirigé vers le MMA. » L’élément déclencheur est encore plus précis que cela : au cours d’une journée de travail sur un chantier, Adel Khaldoune a sympathisé avec un collègue qui s’est avéré être… professeur d’arts martiaux mixtes. « J’ai vu qu’il avait des oreilles en chou-fleur, donc comme je m’intéressais au monde du combat, je lui ai posé quelques questions. Et finalement, j’ai atterri dans son club ! »
« Même les siestes, j’ai du mal à les faire ! »
À 24 ans, le Français avance maintenant à pas de géant dans sa nouvelle discipline. Invaincu sur le circuit amateur, il a choisi de se lancer chez les professionnels en 2023, pour « progresser plus rapidement » et se rapprocher de ses objectifs de performance. « J’attendais juste le feu vert de mes entraîneurs ! Mais comme j’apprends rapidement, je n’ai pas eu besoin d’attendre longtemps pour faire mes premiers combats. » Déterminé, Adel Khaldoune s’entraîne deux fois par jour, malgré un travail physique d’entrepreneur dans le bâtiment. « Je suis un peu hyperactif. Même les siestes, j’ai du mal à les faire ! Dans ma tête, il faut que les journées soient remplies au maximum. » En parallèle, le Montpelliérain tâche également de communiquer autour de sa personne, conscient que le MMA est aujourd’hui indissociable de la médiatisation. « Sur les réseaux sociaux, ça commence à bien marcher ! »