Théo Ulrich aime la confrontation, elle fait partie de son ADN. Viré d’un club de football à cause de bagarres à répétition, le jeune homme a logiquement trouvé sa voie dans les arts martiaux, et excelle aujourd’hui dans les règles du MMA. « Quand j’ai mis les gants pour la première fois, à l’âge de 16 ans, mon coach m’a tout de suite dit que si je restais sérieux, je pouvais faire de belles choses dans la cage. Je n’avais pas peur, et j’apprenais vite. » À force de rigueur et de travail, Théo Ulrich a justifié les espoirs placés en lui, au point d’atteindre la 4e place du classement des meilleurs combattants amateurs d’Europe. « Je savais qu’il fallait passer par le circuit amateur avant de monter chez les professionnels. Ça m’a permis de prendre de l’expérience, de corriger mes erreurs, et de progresser. Mais là, on est arrivés à la fin d’un cycle. »
« Je n’ai pas de stress, je suis programmé pour ça »
À 22 ans, Théo Ulrich entre enfin dans le grand monde, et se projette avec ambition sur son début de carrière professionnelle, prévu le 26 janvier prochain au Zénith de Paris. « Je vais tout faire pour atteindre le haut niveau. Depuis mes premiers entraînements, je travaille pour rejoindre des grandes organisations, combattre dans des grandes salles, et vivre de ma passion. C’est maintenant qu’il faut répondre présent. Mais je n’ai pas de stress, je suis programmé pour ça. » Afin de mettre toutes les chances de réussite de son côté, alors que l’échéance approche, Théo Ulrich s’impose trois entraînements par jour, profitant d’un emploi adapté. « Je suis technicien de maintenance la nuit, dans toutes les gares de métro de Paris. Comme je commence mes missions à 22h, ça me permet d’avoir du temps en journée pour m’entraîner. C’est pratique, mais pas toujours facile. Il faut que ces efforts paient ! »