De la non-violence aux combats en cage

Pavla Kladivova

Initiée tardivement aux arts martiaux mixtes, Pavla Kladivova débute une carrière professionnelle alors qu’elle approche déjà de la quarantaine. Un « détail » pour la combattante tchèque, qui entend bien vivre sa passion pleinement dans la cage d’HEXAGONE MMA.

Avec le temps, les a priori de Pavla Kladivova ont bien changé. Alors qu’elle s’épanouit aujourd’hui dans une cage, la combattante tchèque de 39 ans a longtemps considéré les arts martiaux comme un sport « trop violent », situé à l’opposé de ses valeurs. « Je n’aurais jamais imaginé que j’en ferais mon métier ! Quand j’étais jeune, j’étais une fille très gentille, calme, et je n’étais pas habituée à la confrontation. Mais j’ai été blessée par la vie, et j’ai dû trouver quelque chose pour maintenir mon corps et mon esprit. J’avais besoin de changement, et je suis vite tombée amoureuse des arts martiaux. » Plus attirée par le pieds-poings, Pavla Kladivova a d’abord fait ses armes dans les règles du K-1, avant, finalement, de trouver son bonheur avec les arts martiaux mixtes. « J’aime profondément le MMA parce qu’il y a toujours quelque chose à améliorer, on ne peut jamais être la meilleure. C’est exigeant, mais pour moi, c’est le paradis ! »

« Je veux passer des bons moments dans la cage, et être heureuse »

Malgré sa passion et sa détermination, Pavla Kladivova a connu un début de carrière en dents de scie. Incapable de trouver le moindre combat, la Tchèque s’est d’abord exportée aux États-Unis, avant de participer aux championnats du monde amateur IMMAF, puis d’être stoppée dans son élan par la pandémie de Covid-19. Un mauvais souvenir, qui n’a pas pour autant enterré ses envies de compétition. À 39 ans, Pavla Kladivova dispose maintenant d’un palmarès prometteur, et ne considère pas son âge comme un désavantage. « Je pense que ma carrière peut encore être très longue. Je me sens comme une jeune femme, mon corps n’a jamais été dans une aussi bonne forme ! Je veux combattre, passer des bons moments dans la cage, mais surtout être heureuse. C’est le plus important. »

 

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